VAILLANTE GRAND PRIX
LE GRAND DEFI
LE LIVRE (N°1)
En 1959, année de parution de cette histoire en album, est le tout premier opus "des exploits de Michel Vaillant". Cet album permet de découvrir les principaux personnages, qui vont , au fil des histoires suivantes, évolués. Nous avons Michel Vaillant, tout jeune pilote , son père Henri Vaillant, qui dirige la maison Vaillante d'une main de fer, son frère Jean-Pierre Vaillant, dirigeant le service compétition, ainsi que le bureau d'étude de la marque, mais aussi pilote au coté de Michel.
Tout démarre ainsi; un journal Américain (le "New Indian" dans l'histoire) s'élevait contre l'attribution du titre de champion du monde, décerné à Juan-Manuel Fangio (1957), et contestait la valeur des pilotes Européens, affirmant qu'aucun d'eux ne se classerait honorablement aux 500 miles d'Indianapolis. Fangio répondit aussitot qu'aucun des "cracks" Américains ne serait capable de terminer une course sur le Nurburgring (pas pu vérifier la véracité de ceci...). Aussitot, Louis Latour (que l'on retrouvera dans plusieurs albums, et pour cause...), directeur du journal "l'éclair", et Henri Vaillant, propose au journal Américain une formule de confrontation entre pilotes Américains et Européens.
Les français proposent donc Michel Vaillant avec son frère, en compétition avec un équipage Américain, en un match de 5 épreuves;
- Grand prix d'Argentine
- Indianapolis
- 24 Heures du Mans
- Francorchamps
- le Nurburgring
Et c'est à ce moment là que rentre en scène le pilote Américain Steve Warson, et qui deviendra l'ami dévoué du pilote Français.
On peut retenir dans cet album le soulignement sur le fragile équipement des pilotes de l'époque comme les serre-tête en cuir (vite remplacés par les casques "bols"), les polos, les pantalons de sport et les lunettes d'aviateur. Un point aussi pour rappeler que les courses, à l'époque, étaient très dangereuses, et bien démontrées dans cet opus.
LA VOITURE
La ligne de cette Formule1 a toujours été comparée à la Gordini T32 (T pour type).
Ce n'était pas un copiage, mais plutot un hommage que Jean Graton rendait au "sorcier" Amédée Gordini.
Pour la carrosserie, on a longtemps pensé que la forme de l'obus était la plus aérodynamique, avant que l'aviation et les essais en soufflerie ne viennent modifier ces appréciations. La robe était certainement en aluminium, le châssis composé d'un treillis de tubes soudés, procurant rigidité et solidité. Le moteur, de 2500 cm3, cylindrée maximale autorisée à l'époque en Formule 1, était un 6 cylindres, puisque l'on peut compter les tubulures d'échappement qui sortent au-dessus du capot avant (moteur à l'avant et propulsion).
La Gordini, elle était mue par un 8 cylindres en ligne, Ferrari a eu un 4 en ligne, puis un V8, Maserati passa du 6 en ligne à un V12, bien que son moteur le plus réussi fut le 6 cylindres.
Les moteurs étaient coiffés d'une culasse à double arbre à cames en tête avec deux soupapes/cylindre, ce qui était la règle quasi universelle pour un moteur de F1 à cette époque.
QUELQUES CHIFFRES ET AUTRES DONNÉES
Ces chiffres représente la fiche technique idéale, la voiture n'existant pas:
- moteur 6 cylindres en ligne, longitudinal avant, 2492 cm3
- refroidissement liquide
- 2 double arbre à came en tête, commandés par chaîne
- 2 soupapes / cylindre
- Alésage x course: 84x75mm
- Taux de compression; 11 à 1
- 3 carburateurs double-corps de 45mm de diamètre
- 260 ch à 7500 tr/mn
- embrayage bidisque à sec
- boite 5 vitesses + MA
- suspensions indépendantes sur les 4 roues avec 4 combinés ressort-amortisseur
- frein à tambours à commande hydraulique, nervurés pour le refroidissement, 36mm de diametre
- pneu Av: 5.25 x 16, pneu Ar: 5.50 x 16
- poids; 600 kg
- réservoir essence; 180l
- vitesse selon circuit; jusqu'à 285 km/h
A savoir que la voiture tient honorablement son rang, même si elle est un ton en dessous des meilleures. Pour qu'elle devienne meilleure, il faut attendre la "Mystere"(lien) dans l'album suivant: Le pilote sans visage!!